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La mort du hibou

Résumé
Pour Sarah, le hibou représente sa mère: un personnage haut en couleur, tout en contraste, entre drames et joie de vivre. Alors qu’elle patiente dans la salle d’attente de son médecin, inquiète pour l’enfant qu’elle porte, un flot de souvenirs la plonge dans son passé, son enfance, sa relation avec sa mère et son lent déclin. S’ouvre pour Sarah une parenthèse hors du temps, une chance à saisir, un mystère à comprendre, comme si ce parcours intérieur était la clef non seulement de la naissance de son enfant, mais de sa propre renaissance.
Durée: 3h. 57min.
Édition: Lausanne, Plaisir de lire, 2021
Numéro du livre: 72197
ISBN: 9782883871335

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Durée : 4h. 4min.
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Numéro du livre : 12595
Résumé:Il suffit de la perte d'une dent pour amorcer les catastrophes: inopinément privé de cet organe, le protagoniste interrompt un voyage en Grèce entrepris pour raison de trêve conjugale. Froidement accueilli par l'épouse et se croyant trompé, il voit son mal être confirmé et s'enfuit à Gênes, où sa désillusion et bientôt son désespoir l'entraînent dans des aventures pitoyables. Après un ultime retour au foyer qui confirme son dérèglement mental, il disparaît. Des notes remises à un pasteur de ses amis et les commentaires dont les assortit ce dernier en toute charité chrétienne expriment son écoeurement et son indignation, et constituent le roman.
Lu par : Sarah Neumann
Durée : 5h. 4min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 13206
Résumé:Hiver 1933. Alors qu'Hitler vient de prendre le pouvoir en Allemagne, Annemarie Schwarzenbach n'hésite pas un seul instant : sa place ne peut être que dans l'opposition. Mais la question essentielle à ses yeux est de savoir quelle forme va pouvoir prendre son engagement politique. Tout comme ses amis Klaus et Erika Mann - mais sans y être directement contrainte par les événements -, elle va choisir la fuite. Mais une fuite qui doit donner une orientation constructive à sa vie, à l'écart des dangers et de la confusion du monde. Face au drame qui se joue en Allemagne, Annemarie veut prendre du champ et de la hauteur, et c'est bien ce qu'exprime le titre de l'ouvrage qu'elle a commencé au début de l'année : Le Refuge des cimes. Le héros de ce roman, Francis von Ruthern, fils aîné d'un junker prussien, rentre en Europe après avoir passé dix ans en Amérique du Sud. Mais il ne parvient pas à reprendre pied dans la vie normale. Il trouve alors refuge dans une station de ski au-dessus d'Innsbruck. Là, son destin croise celui d'hommes et de femmes tout aussi accablés que lui par un sentiment d'étrangeté face à eux-mêmes, par leur incapacité à communiquer, à aimer, à trouver leur voie. Dans la montagne, les jours s'écoulent entre l'immensité vide des champs de neige, les courses à ski et la vie tissée d'ennui d'un hôtel de luxe. Chacun est dans l'attente d'un événement qui pourrait lui permettre de donner une orientation à sa vie, et c'est finalement à Francis qu'est dévolue cette « chance » : quand son frère Carl Eduard, un officier de l'armée de métier, se tire une balle en plein coeur, il doit redescendre dans la vallée où « tous les chemins s'ouvrent à lui ». La mort de Carl Eduard et la confrontation avec un monde en proie aux flambées nationalistes opèrent sur lui une sorte de catharsis : il découvre la valeur de la vie et de l'amour. Se sentant inapte à se lancer dans la mêlée où « s'affrontent les puissances humaines déchaînées», il réalise que sa place est en haute montagne, là où il pourra répondre aux attentes des autres tout en développant ses aptitudes propres. Il en recevra d'ailleurs la confirmation quand l'occasion lui sera donnée de sauver la vie d'un jeune garçon égaré dans la neige et le brouillard.
Durée : 5h. 54min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 16542
Résumé:" À partir de 1992, ma vie est marquée par des épreuves dont on se remet avec peine: cancer de Véronique décelé (trop tardivement) en 1992, décès du conjoint en 1994, puis celui de ma fille en 1997. Entre deux morts, marquée par la dépossession, j'écris Ce qui reste de Katharina, roman dans lequel une femme fait le point sur sa vie après le décès de son fils. Mon héroïne, une Allemande née en 1918, manipulée par sa mère jusqu'à ce qu'elle épouse un Suisse et sa nationalité, m'a permis de faire une nouvelle traversée du siècle mais côté bourgeoisie. Ce livre reçoit en 1998 le Prix de la Bibliothèque pour Tous. " (www.campiche.ch)
Durée : 7h. 59min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
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Résumé:Zakir n’a plus de pieds. On les lui a coupés. L’autorité, pour être précis son représentant local, a ordonné qu’il soit empêché de marcher. On aurait pul’immobiliser entier dans une cage ou une prison, mais c’eût été le laisser dans l’idée qu’il remarcherait un jour et il n’en était pas question. Du même coup, on évitait l’embarras d’avoir à nourrir et loger un criminel tout en minimisant le risque de fuite. La détention présente le double défaut de coûter cher aux pouvoirs publics et de stimuler l’esprit d’évasion du reclus. C’est un bien mauvais calcul. Privé de pieds en revanche, le corps de Zakir devenait un pénitencier qu’il se chargerait lui-même d’entretenir à ses frais et dont il n’aurait aucune chance de sortir vivant. Libre à lui de se débrouiller à sa façon. On aurait aussi pu l’exécuter, mais c’eût été perdre l’occasion d’en faire un exemple durable. Moralité: qui veut ses pieds garder ne tentera pas de passer la frontière. La puissance de l’autorité ne se grandit-elle pas d’obliger le délinquant à faire lui-même la promotion de la loi désormais taillée dans sa chair? Le pourquoi de la frontière, le pourquoi de l’interdiction et l’attrait de la transgression, tout cela mérite réflexion. Le fait est que, depuis une vingtaine d’années, Zakir ne sort plus de chez lui et qu’à moins d’une révolution inimaginable, il n’aura plus jamais la faculté ne serait-ce que d’aller observer cette frontière qui pique toujours autant la curiosité.» Le jeune Gédéon, simple manoeuvre employé à la numérisation des fonds de bibliothèque, découvre toutes sortes de rapports confidentiels sur l’état du monde, désormais divisé entre surface ouvrière et cités connectées souterraines. Il s’instruit à sa façon et, forcément, s’interroge. À quoi désormais servent l’écriture et le papier?
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Durée : 4h. 23min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
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Résumé:A L'ombre des montagnes, un village niché au coeur d'une vallée tessinoise est le théâtre de la rencontre d'un homme d'Eglise et d'une aristocrate alémanique, puis de leur vie en commun, mouvementée et insolite. Témoin complice de leur relation, le narrateur est amené à considérer d'un autre oeil l'amour, le savoir, la foi ; don Rodrigo et Marie-Louise l'initient à la tolérance, et peut-être, malgré eux, à la compassion. Empreint de dérision et d'empathie, Les Créatures du Bon Dieu brosse le portrait de deux personnages attachants et hauts en couleur ; mais c'est aussi un roman de formation et la chronique, haletante et pathétique, d'un monde en train de disparaître.
Lu par : Daniel Burnand
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Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
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Résumé:Un professeur d'imagerie médicale cherche des fonds pour développer la réalité virtuelle. Afin de faire avancer sa propre cause, il soumet son propre nez à une opération chirurgicale informatisée.
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Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
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Résumé:Quatrième de couverture : 1975. En haut d'une montagne suisse réputée inaccessible l'hiver, un beau chalet vide s'enflamme dans la nuit. Le lendemain, les hélicoptères arrivent trop tard, il n'y a plus de chalet. La police lance une traque internationale, met à prix la tête des terroristes, qu'elle croit venus de l'étranger pour s'en prendre à la résidence d'Axel César Spinger, le magnat de la presse allemande. L'incendie est attribué aux dérives violentes du mouvement étudiant. Trente ans plus tard, l'auteur insoupçonné de cet attentat raconte dans quelles circonstances il a planifié puis entrepris son forfait, comme une promenade du dimanche à la montagne. Nons sans humour, il dit ce qui le pousse à cet aveu tardif, décrit ses différentes méprises et sa stupeur en découvrant le message posthume que sa victime lui a laissé. Il avait promis ce témoignage amoureux à sa complice mourante. Promesse tenue.
Durée : 4h. 34min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 16560
Résumé:Une histoire d'apiculteur... Voilà un sujet dans l'air du temps, alors que les abeilles dépérissent là-haut sur l'alpe. Surtout quand le jeune homme qui les soigne se rase la tête et brame des slogans nationalistes.
Lu par : Suzanne Bettens
Durée : 2h. 20min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 12369
Résumé:Au coeur du récit, un lieu : les Abattoirs de La Chaux-de-Fonds, produit d'une idéologie du progrès et processus industriel appliqué au vivant. Des voix le disent et l'habitent entre 1906 et 2002. Victime de son immensité et de normes nouvelles, classé monument historique, l'Abattoir suscite aujourd'hui des discours de recyclage, par exemple en casino... Par les moyens conjugués de ses souvenirs d'enfant et de la fiction fondée sur une recherche historique, Vuillème a composé un récit polyphonique à la fois fantasmatique et d'une précision clinique sur l'Abattoir, lieu central de l'existence du peuple carnivore.
Durée : 8h. 15min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
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Résumé:Un homme se rend à un entretien d'embauche dans une vaste compagnie d'assurance à Gorgengut, un lieu difficile d'accès. A sa grande surprise il est immédiatement engagé au poste de médiateur. Son regard interrogateur et son imagination semblent avoir convaincu la directrice des ressources humaines. Il sait observer, explorer, garder ses distances, se montrer proche et humain. La maison d'assurances pour laquelle il déploie son ardeur professionnelle est faite de labyrinthes et d'opacité. M. Karl, en cherchant pathétiquement sa place dans l'entreprise, fait découvrir au lecteur les aventures rocambolesques qui se déroulent en coulisses. Dans un univers kafkaïen et chaplinesque, Jean-Bernard Vuillème explore les relations humaines au sein de la direction, ainsi que les fantasmes de M. Karl, avec un grand sens de la dérision. Jean-Bernard Vuillème est journaliste et écrivain. Il a reçu le prix Schiller pour l'ensemble de son oeuvre en 1995, et le prix littéraire le plus exigeant de Suisse romande, le Prix Dentan, en 2009.
Durée : 8h. 5min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 15253
Résumé:Elle était enseignante à Lausanne. À soixante ans, la voici enfin retraitée, abordant non sans émotion cette ultime phase de son existence qui la fascine et la tourmente. Divorcée, se sentant encore jeune et terriblement vivante mais déjà quelque peu marginalisée, Marie découvre la délectation morose de s'appartenir dans l'éparpillement d'un bonheur fragile à réinventer chaque jour. Mais sans cesse, le présent la rattrape, la remet en question. Pendant trois ans, de 1996 à 1999, Marie note sans complaisance, avec un humour intact, les moments significatifs de cette quête enivrante, à travers sketches, poèmes en prose, essais ou esquisses qui forment autant de chapitres du livre.